Je pris conscience de la vie qui me traverse, de cette force, ce mouvement infini, ce silence, cette douceur, cette bienveillance qui fait scintiller la flamme à la fois fragile et puissante de la joie que la vie contient en elle-même.

Je pris conscience que la joie est « l’état naturel de la vie ». C’est un espace qui n’en finit pas de se construire et de recommencer, de lui naissent tous mouvements, toutes formes.

La vie, qu’elle soit en nous ou hors de nous, est en mouvement perpétuel. C’est le mouvement de l’infini sans cesse renouvelé qui se finit pour recommencer. Ce mouvement sans fin, passe de la lumière à l’ombre, de la joie au désespoir, de la foi aux doutes, du petit au grand, en permanence.

Ce souffle nous pouvons le vivre et le laisser vivre en nous, avec conscience.

C’est dans la reconnaissance de l’éclat du vivant au-delà de ce que nous étiquetons ou désignons, que nous pouvons rencontrer l’immortalité, l’unité du vivant.

La méditation est l’exercice qui nous permet de participer à ce mouvement joyeux. C’est un vide en mouvement perpétuel, connecté à la joyeuse activité de la vie, d’où se dessinent et prennent forme toutes réalités : émotionnelles, mentales, physiques, végétales, minérales, humaines…

Inspiré de mes premiers pas dans la conscience de la vie joyeuse.