Le premier souffle donne toujours la vie.

Se centrer dépend directement du rythme auquel on pense, on sent et on perçoit le monde. Les traditions de sagesse comptent toutes des formes de méditation ou de prière pour nous faire ralentir, et nous ramener à ce centre qui respire au rythme de la création.

Au rythme de la création, toutes les choses respirent d’un même souffle. Ainsi, en ralentissant, en s’ouvrant et en se centrant, on respire à l’unisson avec toute la vie, on tire sa force à même la vie.

Le rythme des pensées ralentit et se synchronise avec les sentiments du cœur. Ensemble ils mettent en branle le rythme des yeux, pour que l’on puisse enfin contempler le miracle de l’ordinaire.

Extrait de “Le livre de l’éveil” de Mark Nepo.