Sortir de l’arène

combatIl nous faut parvenir à ce point où nous sommes fatigués de nous battre contre nous même. Fatigué de notre lutte pour être autre chose, autrement que ce que nous sommes. Les combats contre soi-même sont les plus féroces de tous, et nous pourrions littéralement nous empoisonner à rester dans l’arène trop longtemps.

Ce combat focalise une grande partie de notre attention, il nous force à rester dans l’arène et nous coupe du flot de la vie qui coule autour de nous.

Faire que nous puissions prendre de l’air, élargir notre regard est une question vitale.

Faire une place pour notre respiration, pour nos sensations corporelles, pour les sons qui nous entourent.

Agrandir le contenant de notre conscience pour donner à notre douleur et à nos difficultés une place plus juste.

Inviter et inviter encore, tous les bouts de vie qui passent à notre portée.

Nous pouvons être impuissant à réparer une détresse, un chagrin ou une solitude, mais nous avons toujours le pouvoir du choisir là où nous voulons porter notre regard.

Nous ne voulons pas fuir nos difficultés, mais leur donner une chance de reprendre place dans le vaste paysage de la réalité.

 

Texte inspiré par Christophe André dans Méditer jour après jour.

 

1 Comments

  1. Martine

    Merci pour ce texte qui est arrivé sous mes yeux à point nommé…
    S’il est fatigant de se battre contre soi, il m’apparait qu’un autre combat est de garder le cap pour suivre le chemin cité ci-dessus ! ; – )

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