Une femme survivante de l’Holocauste parla un jour à son fils de deux choses qui l’avaient aidée pour survivre : un morceau de pain qu’elle gardait toujours sur elle, et un peigne cassé. Elle conservait le pain au cas où quelqu’un en aurait plus besoin qu’elle, et peignait ses cheveux une fois par jour, beau temps mauvais temps, en guise d’affirmation.

Ces choses que cette femme conservait sur elle, et la façon dont elle s’en servait illustrent bien comment l’esprit peut faire d’objets ordinaires des symboles vivants nous aidant à vivre. Face à cette histoire, deux choses essentielles nous viennent à l’esprit.

La première est que nous ne vivons jamais seul, jamais séparés. Peu importe les épreuves et les circonstances, nous avons toujours quelque chose à offrir aux autres.

La seconde dit que notre valeur demeure, quelques soient les circonstances. Nous vivons tous quelque part entre le “tout-être” et le “rien-être”, et si, chemin faisant, nous posons le moindre petit geste affirmant notre propre valeur, nous accomplissons l’œuvre de Dieu.

 


Une manière possible de méditer cela :

  • Prenez le temps de vous centrer, et respirez jusqu’au silence de l’esprit qui veille toujours, même au cœur de la tourmente.
  • Tout en respirant lentement, laissez votre cœur vous parler des petites choses que vous avez à offrir à ceux qui en ont besoin.
  • Tout en respirant librement, laisser vous inspirer un geste qui vous permettra de vous affirmer. En inspirant, affirmez-vous, en expirant, donnez au monde ce que vous avez à offrir.